La tour de Babel
La tour de Babel : 60 x 83 cm x 4, linogravure imprimée sur papier Canson édition 300gr. Mise en couleur à la main, encres. 2015 / 2016.
Joomla Gallery makes it better. Balbooa.com
Historique : (Bible, ancien testament).
Selon l'ancien testament, les hommes de Babylone ne parlaient auparavant qu'une seule langue et ne formaient qu'un seul peuple. Un jour leur vint à l'idée de construire une tour qui atteindrait les cieux par sa hauteur, et leur permettrait ainsi d'accéder directement au Paradis. On nomma cette tour la "tour de Babel", "babel" signifiant "porte du ciel". Mais Dieu, les trouvant trop orgueilleux, les punit en leur attribuant des langues différentes, si bien que les hommes ne se comprenaient plus. Ils furent alors contraints d'abandonner leur entreprise et la tour demeura inachevée, ils se dispersèrent sur la Terre, formant ainsi des peuples étrangers les uns des autres. C'est en référence à ce récit de la Genèse que l'on utilise parfois le terme "tour de Babel" pour parler d'un lieu où règnent le brouhaha et la confusion.
De nombreux artistes flamands du 16ème siècle ont représenté la tour de Babel en peinture, : Lucas van Valckenborch, Cornelis Anthonisz, le plus connu est le peintre Peter Brueghel dit « l'ancien » (1525/1569).
Il existe également une xylographie de l'artiste du 20ème siècle, MC Escher.
Mon interprétation.
La tour de Babel est représentée sous sa forme la plus commune, une Ziggurat à degré Mésopotamienne. Mais dans une interprétation libre, j'ai souhaité y ajouter certains détails comme le Dragon de l'Apocalypse, je m'éloigne donc du texte original de l'ancien testament, pour ajouter cette image du nouveau testament. Y figure également tout un bestiaire de « science fiction » : serpents ailés, trilobites antédiluviens sous la forme de vaisseaux spatiaux.
La tour est littéralement attaquée par ce bestiaire : guêpes, lucanes, scorpions, serpents de mer, poulpes etc. Autre détails, je me suis amusé à brouiller les pistes en représentant à l'horizon un navire datant du 17ème siècle et au bas de la gravure, donnant sur la mer, une représentation de l'image du landau dévalant les marches qui figure dans une scène mythique du film Potemkine réalisé par Sergeï Eisenstein en 1925.